Vendredi 16 octobre, un professeur d’histoire et de géographie a été lâchement assassiné à Conflans-Sainte-Honorine à proximité de son établissement.
Il a été tué parce qu’il enseignait et qu’il donnait un cours sur l’un des piliers de notre démocratie : la liberté d’expression. Il s’agit d’un attentat islamiste qui frappe une nouvelle fois notre pays. Mes pensées vont d’abord à sa famille, à ses proches, et à ses collègues.
A travers lui, c’est la République et son Ecole, sa colonne vertébrale, qui sont attaquées. Face à l’ignominie de cet acte, nous devons réagir dans l’unité, la fermeté, et la fidélité à nos principes. Tous, nous devons réaffirmer la force des valeurs de la République que sont la liberté, l’égalité, la fraternité et la laïcité. Elles sont notre trésor commun le plus précieux.
Nos professeurs font le métier le plus essentiel, celui de former des citoyens libres et éclairés. C’est parce que la République est forte de ceux qui la composent et la servent qu’elle ne reculera jamais devant aucune terreur.
Chers professeurs, chers personnels de l’Education nationale, chères familles, chers élèves, soyez convaincus de tout mon soutien et de tout le soutien de l’institution scolaire. Nous resterons fermes et unis. Pour l’Ecole, pour la République, et pour la France.